BOUAKE / Le centre de santé urbain de Kpangbambo réhabilité à hauteur de 5.307.000fcfa

Le centre de santé urbain de Kpangbambo, village situé à 03 km de Bouaké, retrouve le souffle de la vie après des décennies de léthargie. Il a été reconnecté, en effet, aux services de santé. Ce dimanche 06 mars, populations, cadres, et chefs coutumiers sont sorties nombreux pour témoigner leurs gratitudes à la société bienfaitrice. "La cérémonie qui nous réunit ce matin, consacre la réalisation des travaux de réhabilitation du centre de santé et d’achèvement des deux villas pour le personnel de santé. C'est donc un président de comité heureux qui a le plaisir de visiter avec vous la maternité et le dispensaire. "s'est réjoui Kouadio Kouadio Nestor, président du comité de gestion des carrières, par ailleurs haut cadre du village. 

Fruit de la coopération entre la SOGECAR et les villages impactés par l'exploitation du massif granitique, le centre de santé urbain de Kpangbambo est une œuvre parmi tant d'autres réalisés et en cours de réalisation par la société bienfaitrice. Ce sont, entre autres, les projets la construction de 04 salles de classe pour l'école primaire du village, le lotissement de Kpoti-Takikro et la pose de la première pierre de l'école primaire dudit Kpoti-Takikro. Toutes ces œuvres sociales, en croire le représentant du DG de la SOGECAR M. Bassem, sont d'une importance parce qu’elles concourent au bien-être des populations.

Après la livraison des infrastructures, reste maintenant l’équipement de ce centre de santé matériel médical. C’est la doléance faite par les représentants des cadres des jeunes de Kpangbambo au maire Nicolas Djibo, parrain de la cérémonie, qui a eu droit à une visite guidée des salles vides.  Les besoins du centre de santé s’expriment en termes d’ambulance, d'eau potable. Mais pas que. Pour Kouadio Nestor, il faut un foyer des jeunes pour la promotion du patrimoine culturel du canton PHARIS, l'intégration des agents de santé communautaires au sein du CSU et aussi et surtout la sécurisation du village contre le passage du train. Tout en formulant ses doléances, le président du comité de gestion a invité et encouragé les populations à fréquenter régulièrement ce nouveau centre construit dans leur intérêt.

Dans sa prise de parole en fin de cérémonie, le maire de la commune de Bouaké a dit avoir pris note des nombreux besoins du village. Selon lui, le plus pressant de ces besoins, l'équipement du CSU, sera comblé les jours à venir. Enfin, il a salué les actions sociales de la SOGEGAR en faveur du bien-être des populations rurales.

K. SEKONGO