2162 Articles 19 Vidéos + 100 000 Visites / Mois Bouaké, Côte d'Ivoire
« On n'a pas besoin de mourir pour que l'autre vienne au pouvoir. On n'a pas non plus besoin de tuer son prochain pour que l'autre accède au pouvoir. Ce n'est pas bon, et l'islam nous interdit cela. Si les gens vous appellent à la violence, ne répondez pas. La violence ne doit pas passer par un musulman », a exhorté Oustaz Zakaria lors de cette conférence organisée par le Conseil exécutif régional du Conseil Suprême des Imams et des Organisations Sunnites en Côte d’Ivoire (CODISS) de Gbêkê, dans le souci de sensibiliser pour une année électorale sereine et apaisée.
Pour lui, il est anormal que les élections se transforment en querelles. « En Afrique, tant qu'il y a des élections, il y a cette inquiétude, cette peur. Cela signifie que nous transformons les élections en querelles, ce qui n'est ni normal ni juste. L'élection n'est pas synonyme de palabres ni de guerre », s'est-il offusqué, rappelant que le pouvoir appartient à Dieu, qui le confie à qui il veut, au moment opportun.
Présent à cette conférence, Doumbia Soumaila, coordonnateur général de la Plateforme de la société civile pour la paix et la démocratie, a salué cette initiative du CODISS, qu'il encourage à poursuivre à travers toute la Côte d'Ivoire afin que chacun prenne conscience de l'importance de la tranquillité et de la paix. « Le travail de recherche de paix à Bouaké est fondamental. Cela permettra d'impliquer tout le monde dans la recherche et la consolidation de la paix », a-t-il déclaré.
Hassim Ibn Abdoulaye