Gbêkê/ Régionales 2023: face aux responsables Coges, l'honorable Jacques Assahoré demonte les arguments de ses adversaires

Landry KOUAME Dim 30 Juillet 2023 politique [570 articles] 1535 Vue(s)
l'honorable Jacques Assahoré demonte les arguments de ses adversaires
Le député de Diabo-Languibonou, l'honorable Jacques Assahoré Konan a rencontré, le samedi 29 juillet 2023 au foyer polyvalent du lycée des jeunes filles de Bouaké, l'ensemble des responsables Coges du gbêkê.


A cette occasion, le candidat Rhdp pour les régionales n'a pas manqué de pointer la rhétorique passéiste comme seul  programme de campagne de ses adversaires. Ces derniers, dit-il, contribuent à semer la division en ressassant les crises communautaires vécues par la région. ''On ne les a jamais vu entretenir une école, on ne les a jamais vu reprofiler une voie. Même dans leur village, c'est moi-même qui suis en train de reprofiler la voie pour eux. On cherche à diviser les parents à remuer le couteau dans la plaie. C'est ça leur programme. Qu'est-ce que vous apportez quand vous revenez sur des crises qui sont passées. C'est ce que vous allez proposer si vous venez au Conseil regional ?  Les crises communautaires sont devenues leurs fonds de commerce et leur vision pour la region", s'est offusqué JAK.


Revenant sur une sorte de campagne de dénigrement distillée par ces mêmes adversaires, au sujet d'une ambulance qu'il a offerte dernièrement à Diéviessou, village de Béoumi, Assahoré reste droit dans ses bottes.

"J'entends des gens dire qu'ils ont négocié une ambulance en tant que député et que celle-ci leur a été arrachée. Mais si j'ai été arracher pour aller donner au village de Diéviessou, cela veut dire, tout simplement,  que je suis plus fort que toi. Alors, il faut dégager de là, moi je vais avancer", a martelé le député de Diabo-Languibonou.




"Je ne veux voir mes parents souffrir cinq années de plus"

 

 

Au fait, pour l'honorable Assahoré, ce qui importe, c'est le bien-être et l'amélioration des conditions de vie des populations, de ses parents. Pour ne pas les voir souffrir cinq années supplémentaires, il met au défi ses adversaires de proposer des solutions. Lui a déjà sa vision sur la question.  "Ce que moi je veux faire et je vous le dis, il est possible que toutes les voies du gbêkê soient reprofilées et praticables en toute saison. Il est possible de le faire, ce n'est pas un rêve. On peut le faire. Avec les moyens régaliens qui sont ceux du Conseil de régional, on peut le faire. En relation avec le ministère de l'éducation nationale, on peut faire en sorte qu'il n'y ait plus d'ecole paillotte. On peut faire en sorte que les écoles soient toutes dotées de table-bancs. On peut faire en sorte que nos hôpitaux soient entretenus et équipés, c'est possible de le faire avec le Conseil. C'est possible de réparer toutes les pompes villageoises qui sont en panne, de sorte que nos parents puissent boire de l'eau potable. Et au lieu de parler de ça, ils vont rappeler qu'on a tué telle personne, qu'on on lui a arraché les moyens à un tel donner à un tel. C'est ça votre vision ? C'est ça la vision des gens", a fustigé le leader Gblo, demandant à ses adversaires  d'arrêter de "se foutre de nos parents".


JAK rappelle, en substance, que les parents ont du respect et de la considération pour les cadres. Cela suppose, selon lui, qu'on leur dise ce qu'on va faire, ce qu'on est capable de faire pour eux. "Moi je suis venu vous rencontrer pour vous dire, ça suffit. Ça suffit. Vous ne  devez plus subir ce genre d'hommes. Parce qu'ils semblent méchants avec nos parents. Ils sont obligés avec eux-mêmes, ils sont méchants avec nos parents, ils ne pensent qu'à eux-mêmes. Celui qui pense à nos parents ne peut pas tenir de tels discours. Il présente plutôt ce qu'il va faire. Je vous dis, ne  vous laissez plus abuser", a-t-il conseillé.

 

 

"Stop, ça suffit"

 

 

Dans la même veine, l'honorable Jacques Assahoré a dépeint  l'environnement des infrastructures socioéconomiques. Un sombre tableau  dont ces parents d'élèves sont les premières  victimes ( dixit). Aussi, au regard de la dégradation des écoles, des hôpitaux, JAK a invité  les responsables Coges à  dire "stop, ça suffit.  On va devant". Si Bouaké, de son avis, a trébuché comme cela arrive  dans la vie d'une collectivité, il a rappelé les bien-faits du président de la République pour la Côte d'Ivoire et le Gbêkê. 

 

 

"Le président Ouattara, depuis qu'il est là, essaie de faire en sorte que Bouaké se relève. Que Bouaké redevienne comme le Bouaké d'avant. D'où tous les investissements qu'il est en train de faire. Bouaké a connu un gros problème d'eau. Il connaît encore quelques problèmes d'eau, mais le problème est en train d'être réglé. On a tiré l'eau du Bandama. C'est arrivé à la station de la Loka. L'usine a été construite. Il reste à connecter l'eau sur le réseau de distribution des villes. D'ici la fin de l'année, ce problème va être derrière nous et on aura de l'eau. L'autoroute est à nos portes. D'ici quelques mois, le président viendra pour l'inauguration de l'autoroute. Une fois que c'est fait,  en 02h30, vous êtes à Abidjan. Désormais, les gens vont quitter Abidjan pour venir passer le week-end ici. Comme ils vont passer le week-end à Assinie à Jacquesville, à San Pedro.Il  nous appartient maintenant de tirer profit de ces opportunités'', a conclu le candidat aux prochaines élections régionales. 

 

 

L.K

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