2164 Articles 19 Vidéos + 100 000 Visites / Mois Bouaké, Côte d'Ivoire
A cette occasion,
le candidat Rhdp pour les régionales n'a pas manqué de pointer la rhétorique
passéiste comme seul programme de campagne de ses adversaires. Ces
derniers, dit-il, contribuent à semer la division en ressassant les crises
communautaires vécues par la région. ''On ne les a jamais vu entretenir une
école, on ne les a jamais vu reprofiler une voie. Même dans leur village, c'est
moi-même qui suis en train de reprofiler la voie pour eux. On cherche à diviser
les parents à remuer le couteau dans la plaie. C'est ça leur programme.
Qu'est-ce que vous apportez quand vous revenez sur des crises qui sont passées.
C'est ce que vous allez proposer si vous venez au Conseil regional ? Les
crises communautaires sont devenues leurs fonds de commerce et leur vision pour
la region", s'est offusqué JAK.
Revenant sur une sorte de campagne de dénigrement distillée par
ces mêmes adversaires, au sujet d'une ambulance qu'il a offerte dernièrement à
Diéviessou, village de Béoumi, Assahoré reste droit dans ses bottes.
"J'entends des gens dire qu'ils ont négocié une ambulance en tant que député et que celle-ci leur a été arrachée. Mais si j'ai été arracher pour aller donner au village de Diéviessou, cela veut dire, tout simplement, que je suis plus fort que toi. Alors, il faut dégager de là, moi je vais avancer", a martelé le député de Diabo-Languibonou.
"Je
ne veux voir mes parents souffrir cinq années de plus"
Au fait,
pour l'honorable Assahoré, ce qui importe, c'est le bien-être et l'amélioration
des conditions de vie des populations, de ses parents. Pour ne pas les voir
souffrir cinq années supplémentaires, il met au défi ses adversaires de
proposer des solutions. Lui a déjà sa vision sur la question. "Ce
que moi je veux faire et je vous le dis, il est possible que toutes les voies
du gbêkê soient reprofilées et praticables en toute saison. Il est possible de
le faire, ce n'est pas un rêve. On peut le faire. Avec les moyens régaliens qui
sont ceux du Conseil de régional, on peut le faire. En relation avec le ministère
de l'éducation nationale, on peut faire en sorte qu'il n'y ait plus d'ecole
paillotte. On peut faire en sorte que les écoles soient toutes dotées de
table-bancs. On peut faire en sorte que nos hôpitaux soient entretenus et
équipés, c'est possible de le faire avec le Conseil. C'est possible de réparer
toutes les pompes villageoises qui sont en panne, de sorte que nos parents
puissent boire de l'eau potable. Et au lieu de parler de ça, ils vont rappeler
qu'on a tué telle personne, qu'on on lui a arraché les moyens à un tel donner à
un tel. C'est ça votre vision ? C'est ça la vision des gens", a fustigé le
leader Gblo, demandant à ses adversaires d'arrêter de "se foutre de
nos parents".
JAK rappelle, en substance, que les parents ont du respect et de
la considération pour les cadres. Cela suppose, selon lui, qu'on leur dise ce
qu'on va faire, ce qu'on est capable de faire pour eux. "Moi je suis venu
vous rencontrer pour vous dire, ça suffit. Ça suffit. Vous ne devez plus
subir ce genre d'hommes. Parce qu'ils semblent méchants avec nos parents. Ils
sont obligés avec eux-mêmes, ils sont méchants avec nos parents, ils ne pensent
qu'à eux-mêmes. Celui qui pense à nos parents ne peut pas tenir de tels
discours. Il présente plutôt ce qu'il va faire. Je vous dis, ne vous
laissez plus abuser", a-t-il conseillé.
"Stop, ça suffit"
Dans la même veine, l'honorable Jacques Assahoré a dépeint
l'environnement des infrastructures socioéconomiques. Un sombre tableau
dont ces parents d'élèves sont les premières victimes ( dixit). Aussi, au
regard de la dégradation des écoles, des hôpitaux, JAK a invité les
responsables Coges à dire "stop, ça suffit. On va
devant". Si Bouaké, de son avis, a trébuché comme cela arrive dans
la vie d'une collectivité, il a rappelé les bien-faits du président de la
République pour la Côte d'Ivoire et le Gbêkê.
"Le président Ouattara, depuis qu'il est là, essaie de faire
en sorte que Bouaké se relève. Que Bouaké redevienne comme le Bouaké d'avant.
D'où tous les investissements qu'il est en train de faire. Bouaké a connu un
gros problème d'eau. Il connaît encore quelques problèmes d'eau, mais le
problème est en train d'être réglé. On a tiré l'eau du Bandama. C'est arrivé à
la station de la Loka. L'usine a été construite. Il reste à connecter l'eau sur
le réseau de distribution des villes. D'ici la fin de l'année, ce problème va
être derrière nous et on aura de l'eau. L'autoroute est à nos portes. D'ici
quelques mois, le président viendra pour l'inauguration de l'autoroute. Une
fois que c'est fait, en 02h30, vous êtes à Abidjan. Désormais, les gens
vont quitter Abidjan pour venir passer le week-end ici. Comme ils vont passer
le week-end à Assinie à Jacquesville, à San Pedro.Il nous appartient
maintenant de tirer profit de ces opportunités'', a conclu le candidat aux
prochaines élections régionales.
L.K