2164 Articles 19 Vidéos + 100 000 Visites / Mois Bouaké, Côte d'Ivoire
Après les législatives partielles, l'actualité dans le Gbêkê, c'est le basculement de N'Dah Kouakou, maire Pdci-Rda de Bodokro, au Rhdp. Quelle est votre réaction face à cette nouvelle ?
C’est avec beaucoup de joie que j’ai accueilli le basculement de monsieur N’dah Kouakou au Rhdp. Disons que, bien avant les élections, il avait manifesté l’intention de le faire. Il a joint l’acte à la parole. C’est une très bonne chose pour l’image du Rhdp pour les actions que nous posons sur le terrain. Ce basculement s’inscrit dans la continuité de l’élection de monsieur Attoungbré au poste de député de Bodokro. Aussi, je voudrais dire merci au peuple Goly qui est conséquent avec lui-même. Aujourd’hui, non seulement, le Rhdp a raflé le poste de député, mais nous venons, également, d’avoir le maire. Donc, c’est quelque chose qui nous satisfait, énormément. Je voudrais féliciter le nouvel arrivant et lui souhaiter la bienvenue.
Selon des indiscrétions, cette belle pêche est, en partie, le fruit de la démarche de l'ACCD dont vous êtes l'un des responsables aux côtés du ministre Amédée Kouakou. Vous confirmez ?
Absolument. Je voudrais, d’ailleurs, profiter pour féliciter le ministre Amédée qui abat un travail remarquable auprès de nos parents. Un moment donné, les gens n’ont pas compris la philosophie de l’ACCD qui est l’Association des cadres du centre pour le développement. Cette plateforme a été créée pour parler à nos parents. Qui mieux que nous, fils du grand centre, peut leur servir d’interlocuteurs en matière de développement ? Ce n’est pas une association sectaire. Mais nous avions voulu rendre audible et efficace ce discours vis-à-vis de nos parents d’eux. Je pense que ce travail est en train de payer petit à petit. Aujourd’hui, le discours que nous avons tenu à Diabo a été répliqué à Bodokro. On voit les retombées. Je pense que, progressivement, ce discours, s’il est conceptualisé et développé dans le grand centre, le Rhdp n’aura pas de difficulté à s’étendre dans la zone.
Au-delà de cette approche, peut-on dire que la politique de développement et la vision du président de la République sont en train de faire tache d'huile dans le Gbêkê ?
C’est exactement cela. Parce que, quand on prend Bodokro, jusqu’en 2011, il n’y avait que quatre villages électrifiés sur l’ensemble des 83 voire 84 villages. Aujourd’hui, il ne reste que quatre villages à électrifier. Du coup, la politique de développement du président de la république fait que nous vendons facilement le Rhdp aujourd’hui. Aussi, quand vous prenez les routes de Botro, Diabo et autres Béoumi, il est loisible de constater le développement de ces localités. C’est l’un des éléments que nous avons vendus à Bodokro. Nous leur avons dit ceci : « Vous voyez comment le progrès s’installe autour de vous ; pendant ce temps vous êtes accrochés à du passé. Si vous voulez avoir le développement du président Ouattara, vous êtes tenus de choisir la personne qu’il vous a proposée. Il est bon, également, de noter que c’est la fin d’un cycle d’intoxication. Nos parents ont été intoxiqués pendant longtemps. Ils leur ont fait croire que le président Alassane Ouattara était contre les Baoulé. Aujourd’hui, ils se rendent compte que ce n’est pas la vérité. Au regard des investissements que le président fait dans nos régions, au regard des cadres comme nous à qui il fait confiance pour animer des structures administratives importantes, les parents se rendent compte qu’on les a trompés. Ce qui fait que le réveil sera brutal pour ceux qui ont intoxiqué (rire).
Revenons rapidement aux législatives partielles du 03 septembre dernier à Bodokro. Que retenez-vous de la victoire du candidat Rhdp dont vous étiez le Directeur de campagne ?
Le contexte était difficile. Et cela pour plusieurs raisons. D’abord, c’est une zone traditionnellement acquise au Pdci-Rda, ensuite zone d’un des piliers et vice-président du Pdci-Rda (Jacques Mangoua, ndlr). C’était donc très difficile, surtout, pour le candidat qui n’aura pas eu le recul pour faire une bonne campagne. Mais comme je viens de le dire, il a fallu tenir un discours de vérité à nos parents en se fondant sur les réalisations du président Alassane Ouattara. Ça nous a facilité la tâche. Nos parents savent ce qu’est le développement, ils savent l’importance d’avoir des routes, de l’eau, des écoles, des centres de santé etc. Du coup quand on leur tient ce discours de vérité avec des exemples à l’appui, ils comprennent.
Au regard de tous ces événements, avez-vous le sentiment que le Rhdp est armé pour performer lors des prochaines élections locales dans le Gbêkê ?
Il n’y a pas de raison qu’on revienne en arrière. Ce qui a marché à Diabo et Bodokro va forcément marcher ailleurs. C’est le langage de développement que nous allons tenir, d’autant plus qu’en face, les gens sont sur les clichés. Pour nous, ce sont avant tout les actions du président de la République que nous allons vendre. Ses actions sont vendables et le Rhdp va capitaliser là-dessus.
Vous êtes le Secrétaire national chargé des points focaux dans les ministères. Que revêt cette responsabilité et quel bien dressez-vous à ce jour de cette mission ?
Le secrétariat national chargé des points focaux a pour mission de faire en sorte que toutes les actions du président de la République sur toute l’étendue du territoire soient reconnues et sues des Ivoiriens. De sorte que quand un élu va dans sa zone, il puisse savoir ce que le gouvernement a fait en termes d’infrastructures routières, scolaires, sanitaires etc. Toute chose qui lui permet de communiquer largement et efficacement sur ces actions. Nous sommes dans une phase de mise en place de notre organigramme qui a été validé par le directoire. Bientôt, nous allons faire un bilan de nos actions.
Un message pour terminer…
Je voudrais dire merci au peuple Goly. Vous savez, au-delà de la victoire du candidat Attoungbré, l’enjeu de ces élections étaient ailleurs. C’était la capacité des cadres que nous sommes à vendre le projet du président de la République. Je pense qu’avec cette élection, nous avons été à la hauteur de la mission. Ça traduit aussi la capacité à évoluer de nos parents. Accusés, à tort ou à raison, d’être obtus et fermés à tout développement, ils ont démontré leur capacité à se faire le bon choix lorsqu’on leur tient un discours de vérité. Je profite donc pour leur dire merci.
RÉALISÉ PAR MARIUS DE GNALEY