2159 Articles 19 Vidéos + 100 000 Visites / Mois Bouaké, Côte d'Ivoire
À l'ouverture de cet atelier, Rosemonde Kouadio, formatrice en genre, a indiqué que la présente formation a débuté depuis Abidjan et a permis de former à ce jour, 150 journalistes sur les questions du genre, sécurité et égalité des femmes journalistes. Cela a été possible a-t-elle fait savoir, grâce à leur participation à Dakar en 2017, à une formation initiée par l'Union des Journalistes Norvégiens. « À Dakar, nous étions des journalistes de 16 pays africains. Avec la formation, nous sommes devenues des formatrices et chaque formatrice de chaque pays avait la lourde responsabilité de former à son tour des journalistes. Aujourd'hui, nous avons pu former 150 journalistes femmes et hommes. » a informé Rosemonde Kouadio. Quant à Ladji Abou Sanogo, président de l'UNAJCOPCI accompagné par le président de l'URG, Alex Yao, il a exprimé la gratitude de l'ensemble des participants, à L'UNJCI avant de procéder à l'ouverture de cet atelier.
En décentralisant ces sessions de formation, elles (Rosemonde Kouadio et Assa Diarra), se sont données pour mission d'outiller les femmes également les hommes de l'intérieur du pays afin que tous aient les mêmes opportunités, les mêmes chances sans distinction d'ethnies, de races, de religion. Pour parvenir à cette fin, l'atelier a été subdivisé en plusieurs sessions à savoir : Les Notions sur le Genre : Egalité et Equité (session 1) ; Intégration du genre (session 2) ; Violence et harcèlement sexuel (session 3) et Droits des journalistes (session 4). Notons que les 3 premières sessions, ce sont tenues au cours de la première journée et la dernière lors de la deuxième et dernière journée de l'atelier.
Il ressort de ces différentes sessions que les femmes journalistes devront s'armer de courage, doivent oser et se faire former pour acquérir des compétences afin de réduire l'inégalité hommes et femmes en matière d'occupation des postes de responsabilité dans les différentes rédactions et de faire face aux harcèlements sexuels ; les journalistes dans leur entièreté devront pour leur part s'approprier les différents textes de lois qui régissent leur corporation, connaître leurs droits et devoirs afin de mener convenablement leur métier en dépit des défis encore plus grandissants à relever notamment, le taux élevé d'impunité, la violence en ligne, l'utilisation des outils de surveillance etc.
Maourata Ouattara, participante à la formation, « Durant ces deux jours, on a compris que les femmes ont beaucoup à faire. Moins présente dans les instances de décisions et surtout au niveau des postes de responsabilité des médias. Il nous fallait être particulièrement à cette formation pour comprendre que nous avons beaucoup à faire mais avec la volonté, la forte présence ici des consœurs, on sait déjà que y a un pas déjà de franchi. » a-t-elle dit.
« Cette formation a été très enrichissante parce que nous entendons parler de la notion du genre mais dans la profondeur on ignore réellement ce que c'est. Mais avec cette formation, on a une vue plus large sur la question du genre. On a beaucoup appris surtout au niveau de l'égalité, l'équité et puis au niveau de la discrimination dans les instances de décisions. » assure Marie Claude Kouamé, participante à ce séminaire.
K. S