2159 Articles 19 Vidéos + 100 000 Visites / Mois Bouaké, Côte d'Ivoire
«Grâce aux actions de sensibilisation et au travail de protection et de défense des droits humains que nous menons sur le terrain, nous constatons une nette amélioration. Là où il y avait auparavant de nombreuses violations, aujourd'hui, on peut dire que le bilan est satisfaisant», s'est-elle réjouie.
Cependant, Mme Keffa a également relevé que, malgré ces progrès, environ 150 cas de violations des droits humains ont été signalés entre janvier et décembre 2024 dans la région. Selon elle, ces chiffres montrent qu'il reste encore du travail à accomplir pour éradiquer totalement les atteintes aux droits fondamentaux.
«Il est important de poursuivre les efforts de sensibilisation et de protection. Tant qu'il y aura des violations des droits humains, le travail du CNDH ne s'arrêtera pas. Notre mission est d'assurer que ces droits soient respectés à 100 %», a-t-elle affirmé.
Lors de la cérémonie, Dr Arsène Désiré Néné Bi, conseiller expert au CNDH, a présenté aux participants divers outils de protection et de promotion des droits humains, notamment les mécanismes juridiques et non juridiques. «La Côte d'Ivoire œuvre à la promotion des droits humains, non seulement en les inscrivant dans ses textes nationaux tels que la Constitution et les lois, mais également à travers son engagement dans des traités internationaux», a-t-il souligné.
Il est important de souligner que cette Journée internationale des droits de l'homme s'est déroulée dans le cadre de la quinzaine des droits de l'homme, sur le thème "Nos droits, notre avenir, maintenant". L'événement a réuni plusieurs associations et organisations non gouvernementales (ONG) de la région du Gbêkê.
K. S