1910 Articles 19 Vidéos + 100 000 Visites / Mois Bouaké, Côte d'Ivoire
Les présents ont ciblé aussi bien les élèves de la maternelle que primaire (du CP1 au CM2). Pour Ahoutou Koffi Emmanuel, cadre et fils de Sakassou, cet arbre de Noël se veut une lucarne de reconnaissance des cadres au personnel éducatif. « Aujourd'hui, nous sommes là pour un arbre de Noël qui est, en réalité, un prétexte pour dire merci et notre encouragement à tout le personnel de l'éducation dans notre département, dans notre région, celle de Gbêkê et même plus haut, à Madame le ministre de l'Éducation nationale et de l'Alphabétisation. Et je crois que l'école appelle une mobilisation de tous les fils et de toutes les filles des différentes localités, des différentes régions, des différents départements. Et nous voulons nous mettre à la disposition de Sakassou en passant par l'école d'abord comme première priorité'', a situé le technocrate.
Dans le même ordre d’idée, Emmanuel Ahoutou Koffi a rappelé l’inauguration récente des infrastructures scolaires à Souafouê Djahan et souafouê DjaKohou : une école primaire et un collège de proximité base 4. Aussi a-t-il expliqué l’activité de ce 16 décembre par un souci de continuité. En ce sens que « le défi de l'école ne doit pas, selon lui, s'analyser seulement en termes d'infrastructures. C'est en termes de motivation, d'encouragement de tous les acteurs ».
Au regard des énormes réalisations faites par le président de la République sur le plan socio-économique, Emmanuel Ahoutou asserte qu' « aucun enfant ne doit rester à la maison auprès de ses parents ou dans des champs, sans avoir l'opportunité d'aller à l'école. Je suis allé à l'école, moi, par un coup de grâce. Mais aujourd'hui, il n'y a plus d'excuses. Et d'ailleurs, c'est pour ça qu'en 2015, le président de la République a décrété que de 6 à 16 ans, il y a obligation pour les parents de mettre leurs enfants à l'école. Il a demandé aussi qu'un effort soit fait pour que les infrastructures soient disponibles dans les localités, parce que cette obligation là n'opère pas s'il n'y a pas d'infrastructures, et des efforts importants ont été faits ».
Le fils de Sakassou estime, ainsi, à 60000, les classes primaires et préscolaires. Au niveau des collèges, il en a dénombré près 400 collèges, construits avec la conjugaison des efforts de tout le monde, à savoir : l'État central, les collectivités décentralisées comme les régions, les communes etc., et même les initiatives des cadres qui peuvent, selon lui, mobiliser leurs réseaux. « Je ne suis pas seul ; seul on ne réussit pas un tel défi, c'est avec l'ensemble de mes frères et mes sœurs, c'est avec l'ensemble de nos élus. Vous avez vu que notre sénateur, Monsieur Allikoué, est là avec nous ce matin, malgré le fait qu'il est en session Yamoussoukro, nous avons invité d'autres élus, le maire, notre député, que j'ai saluée pour ce qu'elle fait aussi pour l'éducation. On a eu quelques infrastructures, mais mettons l'accent sur la qualité, sur la fréquentation effective de l'école et sur la motivation de tous à faire en sorte que l'école soit une école de qualité ici. Oui, un appel à tous, il le faut », a-t-il exhorté.
En clair, le dircab Ahoutou appelle les cadres de Sakassou à conjuguer davantage leurs forces. Afin que, dans l'Union, ils puissent réussir le pari de l'école parce qu’investir dans l'école, c'est investir dans l'avenir. « On parle de capital humain et feu le président Houphouët-Boigny nous on a enseigné que l'école est la priorité des priorités. Aujourd'hui, on ne peut parler de capital humain et il y a pas de capital humain qui vaille sans une éducation, sans des populations bien formées, éduquées et pour avoir véritablement l'égalité de chance. Quelle égalité de chance pour les gens qui ne sont pas là à l'école ? », s’est-il interrogé, rappelant que l’éducation scolaire offre à tous les chances de s’insérer dans la vie active.
W. TOPKA